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Le Livre d'or 2003-2004


Frissons sur le Net, courriel quasi hebdomadaire du Tango La Boîte à Frissons et de La Petite Vertu suscite des courriers élogieux qui avouons le sans fausse modestie, nous font vraiment plaisir...


De Olivier V. (11 mai 2004)

Voici un petit message que je voulais t'écrire en ces temps de renouveau au Tango. J'avais envie de te l'envoyer depuis un moment, et puis, le temps... Il est bien maladroit ; les mots ne disent rien. Rien des émotions qui les ont engendrés. Mais reste de désir de te dire ce que dit bien mieux l'assiduité des habitués.
Les murs du Tango vibrants d'âme, l'émotion qui surgit au coin du lampadaire planté là au milieu de nulle part, l'air inconnu qui déjà devient familier, l'insouciance qui gagne jusqu'aux soirs les plus gris m'émeuvent toujours autant chaque vendredi, chaque samedi ; me rendent joyeux. Non, je ne suis pas un drogué. Mais le Tango est une part de moi. Une des plus douces ; une part vivante, vibrante. Ce lieu que tu as inventé est celui que je cherchais sans le savoir (comme le Piano Zinc avant lui). A l'abri des assauts du temps, lové dans nos coeurs, que le Tango continue son beau chemin.
Je l'aime.
Bises

De Gilles (15 février 2004)

Cher Hervé,

Tes hésitations sur ta Direction du Tango: je pense sincèrement que les années passant prouvent que tes choix sont la réponse à un public: aussi bien pour la première partie de la soirée que la seconde.
Dans notre monde de fric roi, tu as réussi d'une part ta reconversion et d'autre part à afficher clairement tes choix d'animation de La Boite à Frissons.
Les conseillers sont généralement des envieux : ne l'oublie jamais. Moi, après 6 ans de présence chez toi, j'ai vu les changements: mais ils ont toujours été dans le but de réunir des personnes de tous horizons pour la danse, pour la déconnade, pour la joie de vivre en fait.
Et cela on ne le retrouve pas dans les "usines à fric".
Tu sais quand même que tu as participé grandement au renouveau des danses à deux: beaucoup de clients de ta Boîte ne sont pas adhérents Gais Musette (comme moi par exemple) et ont appris ces danses et transmettent l'envie aux autres plus jeunes.
Et puis la seconde partie permet de mélanger les genres.
Enfin, les animations on y adhère ou pas, mais là aussi il faut qu'elles existent car elles affirment encore plus la particularité de ton Entreprise.
Le seul souhait de ma part: un lieu plus grand ou après 1h30 on puisse encore bouger.

De Bernard (4 décembre 2003)

J'ai découvert le Tango pour la première fois début novembre avec le Thé dansant d'Homoboulot, puis je suis revenu pour les Gais Musette et enfin pour « Intimité orientale ». Rien n'est plus enivrant que de voir des publics différents se mélanger dans la bonne humeur et le sourire. Ah cette merveilleuse convivialité que l'on trouve au Tango. Et pourtant, je ne suis pas de la génération des danses de salons (Gais Musette) mais j'ai pris un authentique plaisir à voir évoluer les couples de danseurs et à entendre des mélodies ...oubliées.
Moi qui ai usé mes pompes sur le plancher du Palace pendant des nuits et des nuits pour cause de "mélange des genres" et "esprit de fête", puis constaté avec dépit la ghettoïsation de la nuit, j'ai ressenti la sensation du nomade qui arrive soudain dans un oasis inespéré : Le Tango.
Non il n'y a rien de ringard à FAIRE LA FETE : la vraie fête, c'est à dire le lieu où se mélangent les publics et les musiques dont l'alchimie donne un sentiment vif et authentique de passer des heures délicieuses à ne pas se la jouer et à faire la fête. En somme que du Bonheur.
Bravo au Tango et à La Boite à frissons pour donner des couleurs et une réalité à la nuit. La nuit chez vous n'est pas noire elle est multicolore. Bravo encore et merci.

De Olivier R. (14 novembre 2003)

Les commentaires des gens qui n'aiment pas les « danses » anciennes sont stupides : c'est la raison même d'aller au Tango que de les écouter et de voir le public les danser en couple. Tout Paris est plein de boîtes qui passent la musique d'aujourd'hui, ils n'ont qu'à y aller et nous laisser à nos plaisirs démodés, comme dirait Aznavour.
Je suis venu vendredi dernier avec des amis étrangers, j'ai adoré la bourrée auvergnate (la première fois que je voyais ça au Tango), qui m'a rappelé quelques mariages de famille dans mon enfance. Mes copains hallucinaient complètement : ça leur laissera un souvenir inoubliable de Paris.
Merci et bravo à La Taulière d'assumer ses goûts différents de ceux des pseudo branchés.

De Christophe S. (21 octobre 2003)

Je pense que je n'ai donc pas le choix, il va falloir que je couche avec la Taulière.... En effet le vendredi no sortie et avant minuit je suis bien sûr au restaurant donc je ne vois pas d'autre solution. Le seul problème qui se pose c'est qu'il fo ke je fasse un choix.... Et oui, briser ma vie de couple (et donc coucher avec la Taulière) pour pouvoir rentrer au Tango avant d'avoir la grippe... Ou ne pas venir au Tango.... à moins que je n'aille pas au restaurant pour venir plus tôt... Je pense que je ne vais donc plus aller au restaurant... Mais là encore un problème se pose. En effet si je ne mange pas avant de venir, je vais être vite saoul... Et je risque certainement de me faire violer.... Encore un problème, bref je ne m'en sort pas, c'est vraiment pas facile la boîte à frissons. Mais j'y pense pourquoi ne pas faire une Guest list comme au Queen, au Red Light, à l'Amnésia, au Cab...
Biz

De Pierre et Isabel d’Amsterdam (21 septembre 2003)

Nous venons de rentrer à Amsterdam, épuisés mais heureux après 36 heures incroyables à Paris, dont la plus grande partie à La Boîte à Frissons et La Petite Vertu...
Nous, c'est Pierre, un Wallon, et Isabel, une Galicienne, tous deux pédés, qui voudraient tellement vivre près de la rue Au Maire, plutôt que dans cette « capitale gay » (raconte ça à un cheval de bois....), hollandaise, terne et sans humour, suffoquant sous la techno...
Après avoir découvert la divine boîte quasiment par hasard un week end en mai, nous nous étions promis d'y revenir à la première occasion, quitte à prendre un train le vendredi soir et revenir à l'aube le dimanche... et nous avons tenu cette promesse.
Et la boîte nous manque déjà... et la P'tite Vertu aussi, essayée et adorée deux soirs d'affilée elle aussi, ce séjour-ci...
Oú donc allons nous trouver un autre club où les sourires ne sont pas interdits et où le DJ joue non seulement Brigitte Bardot et sa Harley Davidson mais en plus Luz Casal et son Año de amor ?
Isabel l'a dit vendredi soir: « j'ai plusieurs idées de ce que le paradis pourrait être, mais en tout cas il y aurait un club, et ce club ce serait Le Tango. »
On va revenir très vite...
Gros bisous, folles et archanges-fous....


à suivre...